Le 31 octobre, l’Assemblée Nationale, dans le nouveau jeu des alliances politiques fluctuantes sur la loi de finances 2026, a adopté l’amendement JUVIN.

A l’origine, le projet prévoyait de créer une nouvelle taxe sur les actifs des holdings patrimoniales, non affectés à une activité opérationnelle, afin de lutter contre des leviers d’optimisation fiscale.

Cela visait à taxer la trésorerie accumulée dans ces holdings et qui échappaient à toute imposition.

Au final, les députés n’ont retenu de la taxe sur les holdings, la seule taxation sur les biens de luxe.

Conséquences :

  • Les biens somptuaires seraient taxés à 20%
  • Le seuil de détention déclenchant la taxe est relevé de 33 à 50%
  • Sont taxés, les biens immobiliers inscrits à l’actif d’une société holding (ayant des actifs supérieurs à 5M€ et générant +50% de revenus passifs)
  • Ce sont les structures familiales qui seront le plus ciblées par ce nouvel amendement
  • La trésorerie accumulée dans les holdings est exclue.

Questions en réflexion

  • Le Conseil constitutionnel va-t-il retoquer ce principe assez confiscatoire ?
  • Cette révision aura-t-elle un rendement suffisant pour augmenter ls recettes de l’État ?
  • Le sujet de l’optimisation fiscale est-il enfin épuisé ?
  • Demeurent encore de nombreuses questions (locations meublées, actifs para hôtelier…) que la navette avec le Sénat pourrait éclaircir.